Ce Mercredi 16/11 la direction à de nouveau convoqué les organisation syndicales représentative pour poursuivre les différents sujets de négociations en cours.

Au vu du déroulement de cette séance, il nous parait important de rappeler le déroulement des faits. En ce qui concerne la CGT ARTELIA, vous pouvez retrouver nos différents support revendicatifs aux liens suivants :

• Notre affiche « Augmenter les salaires », datée du 5 Septembre
• Notre affiche « Augmentation générale« , datée du 10 Octobre
• Nos revendications argumentées, construites le 10 Octobre et présentées à la direction le 21 Octobre
• Notre Tract « Augmenter les Salaires » diffusé par mail le 10 Novembre

Pourquoi ce rappel est important ?

Tout simplement parce que la direction, en nous demandant de signer un PV (fourni uniquement 1 jour à l’avance) essaie de nous amener à signer un document :

1. Qui laisserai croire que nous partageons le constat de la direction sur les causes de l’inflation
2. Qui laisserai croire qu’il faut faire « acte de prudence » car 2023 s’annonce mauvaise
3. Qui laisserai croire que la CGT ARTELIA a accepté de mélanger la « PolSal » et « mesures de lutte contre la baisse du pouvoir d’achat »

Par ce procédé plus que discutable la direction essaie de créer un amalgame entre des mesures de lutte contre la baisse de pouvoir d’achat et des mesures « dues » (AIS et primes). Elle essaie également de faire croire que vos délégués syndicaux CGT ARTELIA ont, au moins tacitement, accepté ce principe

Évidemment, il n’en est rien ! Nous n’avons pas accepté ce marché de dupe. nos revendications pour lutter contre la baisse du pouvoir d’achat, sont bien sur indépendantes de la  « PolSal » de 2023. Même si nous avons bien sur signé l’accord triennal (en 2020) qui prévoit une cible pour 2023, cible rediscutée annuellement mais … en Février.

Nous ne signerons pas !

Contrairement à ce que voudrais faire croire la direction et les autres organisations syndicales, notre position n’est ni dogmatique, ni idéologique et encore moins politique. Notre refus de signer est avant tout pragmatique et logique :

1. Il s’agit d’une prime. Or vous nous remontez massivement une demande pour des augmentations collectives.
2. Il s’agit d’une mesure non collective, or la perte de pouvoir d’achat touche tout le monde.
3. Le montant proposé est faible au regard des performances du groupe et de ce qui est, ou va être, donnée aux actionnaires principaux.
4. Elle participe d’une logique de « paquet social » qui mélange plusieurs choses et qui préempte la politique salariale de 2023 … Ainsi, sous couvert de de négocier « un paquet social », la direction fait sciemment l’amalgame entre des mesures de lutte contre la baisse de pouvoir d’achat et les augmentations et primes de l’année prochaine (au mois de mai)
5. Le dispositif proposé est exagérément complexe et illisible avec des conditions supplémentaires pour exclure certains bénéficiaires potentiels (comme les démissionnaire de décembre, qui ont pourtant travaillé toute l’année, ou encore les départs à la retraite)
6. Il s’agit d’une négociation, hors de question de signer à la première proposition car pour obtenir des avancées, encore faut-il les demander. Précisons que les première propositions faites début octobre étaient déjà à hauteur de 500€ …. Autrement dit : depuis cette proposition initiale, rien n’a été obtenu en plus !

C’est en réalité la direction qui, en refusant de discuter ne serait-ce que sur l’un des points précédents, nous amène à refuser de signer l’accord sur la « Prime Macron ». ET ce même si nous avons donné à voir vos (très) nombreux retours !

Passons à l’action !

Plus que jamais nous avons besoin de vous. En effet, les autres organisations syndicales ont d’ores et déjà annoncé leur accord de principe. Or, elle sont représentatives, contrairement à nous (à 0.31 % près …). Aussi, pour obtenir une meilleure proposition nous devons instaurer un meilleur rapport de force !

Nous vous invitons à nous contacter sur notre adresse mail « lacgt.arteliagroup@cgt.fr »