ARTELIA se finance par LBO successifs … D’accord, mais concrètement, ça signifie quoi ? Voici un site internet qui vous permettra de mieux comprendre ce mécanisme financier délirant qui vous voles deux fois ! Vous y retrouver des termes comme « dette sénior », « Holding », « Newco », … il y a même un article qui explique que dans l’ingénierie on peut raisonnablement tabler sur des coefficients multiplicateur de 6 à 10 !
Contrairement à ce qu’affirme la communication de notre direction, les LBO réalisés successivement pour ARTELIA sont bien des LBO, l’actionnariat soi-disant salarié n’y change rien. Les risques et les objectifs de l’opération sont les même que dans un LBO classique. Et les conséquences pour les salariés, toujours aussi délétères ! Nous vous conseillons également l’excellent film documentaire de Gille Perret : « Reprise en main » qui narre l’histoire de salariés montant, à partir de rien leur propre fond d’investissement pour racheter leur entreprise, via un LBO. Le mécanisme y est ainsi présenté :
« Toi, quand tu vas à la banque avec ton apport personnel, la banque te prêtes, c’est l’effet de levier », puis tu rembourse avec les intérêts. Un LBO, c’est quand le fond d’investissement s’adresse à une banque, qui lui prête l’argent pour acheter une société mais ce n’est pas lui qui rembourse, c’est la société achetée, via son résultat et les efforts des salariés. Le fond est gagnant sur tous les tableaux : il ne rembourse pas son emprunt et en plus il touche des dividendes ».