Un sujet local …
Le projet de la direction, toujours joliment communiqué, visait à mettre en place :
- Une organisation plus flexible, permettant de rattacher un plus grand nombre de collaborateurs au site en différenciant les « nomades » des « sédentaires ». Dites bonjour au « Flex Office ».
- Une optimisation de l’espace et une amélioration du travail collaboratif, fondées sur l’ouverture des espaces de travail (openspace).
- Un traitement homogène des postes de travail : « aménagements et nombre de m² par poste homogènes sur l’ensemble du bâtiment ».
Après de nombreux échanges entre commissions de site, représentants de proximité et autres CSSCT, vos élus au CSE ont finalement donné un avis défavorable, estimant que le projet présenté :
- Traitait les différents espaces de manière hétérogène, en gardant notamment les bureaux de direction cloisonnés …
- Ne proposait pas de garanties suffisantes en terme d’espaces collaboratifs, contrepartie affichée par la direction au décloisonnement général
- Ne donnait aucune garantie sérieuse sur le traitement acoustique des locaux (budget, calendrier, principe retenu, …)
Vos élus CSE ont rappelé également leur réserve quant au principe général de décloisonnement des bureaux et à ses conséquences sur la qualité de vie au travail, donc sur la productivité.
Mais pas seulement
Nantes, St-Ouen, Echirolles, Strasbourg, …. De nombreux projets de déménagements / réaménagements sont en cours, vont démarrer ou viennent de s’achever. Tous ont comme point commun la mise en place de principes dogmatiques, conçus avec une méconnaissance totale de l’exercice de nos métiers.
Le résultat ? La nécessité de ré-engager des travaux, pour tenter de rectifier le tir. Des montants qui, pour certains sites, dépassent le million d’euros !
Nos revendications
La parole des salariés avant tout
Nous pensons que les aménagements de bureaux doivent être conçus et pensés par et pour les salariés, qui sont les mieux placés pour connaître leurs besoins.
Des règles votées par vos élus
La direction met en avant dans ses projets une «charte ARTELIA», jamais présentée au CSE et mise au point dans l’opacité. Nous demandons la mise en place d’une véritable charte, votée par vos représentants et contraignante pour la direction.